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Antony, récit en cours

   
Antony Blanchard, autobiographie en cours avec Marion Pécher, biographe à Lille
     Un projet d'écriture est en cours avec Antony Blanchard, président de l'association lilloise Cause Animale Nord.

     Dans ce récit d'une extrême sensibilité, le jeune homme évoque sa solitude d'enfant qui, très tôt, s'identifie à ses compagnons les animaux. Grâce à eux, il intègre les valeurs d'amour et de respect auxquelles il aspire ; difficile apprentissage non dénué de chagrins, ni de révoltes...

     Vient l'adolescence. De choix en opportunité, Antony avance tel un funambule au gré des rencontres, des joies et des peines qui jalonnent son parcours atypique. Il tente d'abord de concilier ses ambitions professionnelles et son amour des animaux, mais réalise progressivement que ce dernier a peu sa place dans un monde où l'apparence et l'appât du gain sont rois.

     Entre prises de conscience et choix éthiques, l'existence d'Antony est désormais étroitement liée à son combat permanent pour venir en aide aux « sans-voix », comme il les appelle : tous les animaux abandonnés, exploités, torturés auxquels son association vient en aide jour après jour, malgré les embûches administratives, l'inaction des politiques et une bêtise institutionnalisée.

    Retour notamment sur l' « Affaire Vegan » qui a valu à l'auteur d'être catalogué comme un « voleur de chien » sans scrupule, et à son association d'être massivement discréditée par les médias du monde entier. Et tant pis pour les centaines d'animaux de l'association qui paieraient les pots cassés ! Une partie de l'opinion publique, d'ordinaire indifférente aux animaux errants et aux pauvres gens, a manifesté en octobre dernier une solidarité aussi soudaine que suspecte envers « le SDF » auquel le chiot Linda avait été retiré, puis rendu ; « SDF » dont elle aura depuis oublié le nom... D'aucuns en profitant pour se déchaîner contre les défenseurs des animaux, qui dérangent. À ce jour encore, Cause Animale Nord reçoit quotidiennement des bordées d'insultes et des menaces de mort.

     Récit sans concession, mais également sans complaisance. Antony revient sur sa vie privée, engagée en permanence dans sa lutte contre la cruauté mais aussi contre la maladie ; le plus souvent, dans une grande solitude...
 
     Pourtant, de son écriture à sa manière d'être, tout chez lui traduit, à travers une expressivité peu commune, une passion et une énergie extraordinairement communicatives. Et si ce livre relate la genèse et l'histoire d'un combat, il s'agit bel et bien d'un combat pour le respect de tous les êtres vivants (partant, pour la vie elle-même).