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Alain Fonteneau, récit de vie

Séance de travail avec Alain Fonteneau à la gare Montparnasse

    Alain Fonteneau figure parmi les glaneurs filmés par Agnès Varda dans ses documentaires poétiques Les Glaneurs et la glaneuse (2000) et Deux ans après (2002). Alain avait alors profondément marqué le public, comme il avait séduit la cinéaste. Dans le premier reportage, on le voit ramasser des fruits et légumes à la fin du marché et dispenser bénévolement des cours de Français aux résidents étrangers de son foyer. Dans le film de 2002, Alain vend le journal de rue L'Itinérant et court le Marathon de Paris...

        En 1997, le journal La Rue, aujourd'hui disparu, avait déjà consacré au jeune homme un chaleureux portrait. Après la sortie du documentaire, l'hebdomadaire Télérama lui a dédié à son tour un bel article de quatre pages dans sa rubrique « ça nous change ». Enfin, en 2002 un journaliste a contacté Alain pour l'inciter à écrire sa biographie, mais ce dernier considérait  alors manquer du recul nécessaire.

     Depuis, quinze années se sont écoulées. Alain Fonteneau a récemment accepté de se retourner sur le chemin parcouru depuis son enfance en Anjou dans la ferme de ses parents, environné d'animaux et de fleurs. De beaux souvenirs et des anecdotes savoureuses, mais point trop de nostalgie cependant : son récit, parfois critique et souvent drôle, se veut résolument ancré dans l'action et tourné vers l'avenir.

     Au fil de son  histoire et de rencontres singulières, Alain soulève la question, cruciale, de la place de l'individu dans une société où tout semble possible mais s'avère paradoxalement cadenassé. Il décrit sa quête viscérale d'une forme de liberté et de créativité malgré tout, autour de thèmes et de valeurs qui, s'ils ont évolué au gré des circonstances, ne l'ont jamais quitté.

Itinéraire bis est désormais disponible : présentation et extrait ICI

Alain Fonteneau, dessin de l'auteur
©Alain Fonteneau, tous droits réservés




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©Alain Fonteneau, tous droits réservés.